Le respect du règlement de la Fédération Française de Boxe a permis que nous soyons encore en vie.
En France, un enseignant de boxe nous a sauvé a vie sans s’en rendre compte, rien qu’en respectant le règlement de sa fédération, alors que nous étions à deux doigts d’un accident vasculaire cérébral ou, pire, de la mort.
Après défense avec succès d’une thèse doctorale en physiologie humaine à Madrid en 2002, en route vers Kinshasa, notre ville natale, nous faisons escale en Picardie, France. Voir à cet effet, notre note intitulée « Adieu la France, Bonjour la République Démocratique du Congo. » (Vous pouvez cliquer sur ou copier avant de coller le lien) http://boxe-anglaise.blogspot.com/2009/05/adieu-la-france-bonjour-la-republique.html.
Dès la première semaine, la nostalgie des gymnases de sports de combat désertés environ deux mois plus tôt en vue de la préparation de la soutenance de la thèse nous amène à solliciter une admission aux entraînements à un gymnase de boxe anglaise. Là, un enseignant de boxe se montre respectueux du règlement de la Fédération Française de Boxe en nous priant de lui présenter un certificat de non contre-indication à la pratique de la boxe anglaise, un de préalables à notre admission. Nous nous rendons le jour suivant chez le médecin qui nous soumet à une épreuve qui nous rappelle le test de Pachon-Martinet. Nos tensions artérielles tant systolique que diastolique se révéleront avoir des valeurs doubles des valeurs normales. Un jour plus tard, des symptômes vont se manifester, nous conduire aux urgences médicales et permettre l’ablation chirurgicale d’une coarctation congénitale de l’aorte descendante ainsi que l’instauration d’un traitement médicamenteux quotidien toujours en cours.
Si, cédant au sentiment de satisfaction qui anime des boxeurs de constater que leur association sportive intéresse une personne de plus, l’enseignant de boxe nous avait autorisé à commencer les entraînements dans l’attente d’un avis favorable du médecin, ne nous serait-il pas arrivé un accident vasculaire cérébral avant, pendant ou après une séance d’entraînement ou, pire, ne serions-nous pas mort non pas de la pratique de la boxe mais du non respect du règlement de la boxe ?
Ici, nous encourageons à continuer sur la même lancée ceux de enseignants de boxe qui respectent le règlement du sport en la matière; nous remercions les organismes qui ont permis la prise en charge gracieuse de notre état de santé par l’Aide Médicale d’Etat (AME) et la CMU pendant notre séjour en France; nous remercions aussi les personnes qui se sont occupées de nous dans différents établissements sanitaires (CHU de Reims, Hôpital Pitié-la-Salpêtrière à Paris 13, …) et pharmaceutiques de France.
André MUKALA NSENGU TSHIBANGU
Le Blogueur.
Après défense avec succès d’une thèse doctorale en physiologie humaine à Madrid en 2002, en route vers Kinshasa, notre ville natale, nous faisons escale en Picardie, France. Voir à cet effet, notre note intitulée « Adieu la France, Bonjour la République Démocratique du Congo. » (Vous pouvez cliquer sur ou copier avant de coller le lien) http://boxe-anglaise.blogspot.com/2009/05/adieu-la-france-bonjour-la-republique.html.
Dès la première semaine, la nostalgie des gymnases de sports de combat désertés environ deux mois plus tôt en vue de la préparation de la soutenance de la thèse nous amène à solliciter une admission aux entraînements à un gymnase de boxe anglaise. Là, un enseignant de boxe se montre respectueux du règlement de la Fédération Française de Boxe en nous priant de lui présenter un certificat de non contre-indication à la pratique de la boxe anglaise, un de préalables à notre admission. Nous nous rendons le jour suivant chez le médecin qui nous soumet à une épreuve qui nous rappelle le test de Pachon-Martinet. Nos tensions artérielles tant systolique que diastolique se révéleront avoir des valeurs doubles des valeurs normales. Un jour plus tard, des symptômes vont se manifester, nous conduire aux urgences médicales et permettre l’ablation chirurgicale d’une coarctation congénitale de l’aorte descendante ainsi que l’instauration d’un traitement médicamenteux quotidien toujours en cours.
Si, cédant au sentiment de satisfaction qui anime des boxeurs de constater que leur association sportive intéresse une personne de plus, l’enseignant de boxe nous avait autorisé à commencer les entraînements dans l’attente d’un avis favorable du médecin, ne nous serait-il pas arrivé un accident vasculaire cérébral avant, pendant ou après une séance d’entraînement ou, pire, ne serions-nous pas mort non pas de la pratique de la boxe mais du non respect du règlement de la boxe ?
Ici, nous encourageons à continuer sur la même lancée ceux de enseignants de boxe qui respectent le règlement du sport en la matière; nous remercions les organismes qui ont permis la prise en charge gracieuse de notre état de santé par l’Aide Médicale d’Etat (AME) et la CMU pendant notre séjour en France; nous remercions aussi les personnes qui se sont occupées de nous dans différents établissements sanitaires (CHU de Reims, Hôpital Pitié-la-Salpêtrière à Paris 13, …) et pharmaceutiques de France.
André MUKALA NSENGU TSHIBANGU
Le Blogueur.
Libellés : aide medicale d etat, AME, anglaise, boxe, certificat, CHU, CMU, contre, federation francaise de boxe, indication, la, mort, non, nostalgie, pitie, reglement, Reims, salpetriere
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