Bandage des mains et des poignets.
Le bandage des mains et des poignets contribue à l'efficacité dans les formes combat de boxe anglaise et est vivement conseillée dans toutes les formes de cette discipline pour des raisons d'hygiène.
1. La main et le poignet dans la pratique pugilistique.
La main et le poignet sont des parties du corps humain qui contiennent un nombre élevé d'os en relation avec des tendons et des ligaments. La probabilité d'un traumatisme au niveau de la main et du poignet est par conséquent très élevée surtout lorsque la main fermée en poing entre en collisions répétées avec des cibles. Nous attirons l'attention de l'internaute sur le fait que les zones autorisées comme cibles en boxe anglaise recouvrent des os sur leur plus grande surface.
S'il est possible de ne pas faire intervenir la main et/ou le poignet lors de la défense (esquives, décalages, ...), on ne peut par contre pas s'en passer lorsqu'on attaque. Un arrêt de la pratique est toujours conseillé lorsque, malades, la main et/ou le poignet du pratiquant de boxe anglaise ne sont pas complètement guéris. Il est donc du devoir du boxeur d'observer toute recommandation visant la prévention des traumatismes de ces parties du corps, entre autres par leur bandage.
2. Utilité du bandage des mains et des poignets.
Le bandage des mains et des poignets prévient des traumatismes par le gainage de ces parties du corps. Un gainage convenable nous semble permettre une meilleure frappe du point de vue impact et siccité du coup. En outre, par l'absorption de la transpiration, les bandes retardent la détérioration des gants.
3. Echauffement et bandage.
Au cas où on banderait les mains et poignets avant l'échauffement généralisé, il est préférable de se livrer au préalable à une mise en train localisée de ces parties du corps. En effet, un bon bandage limite l'amplitude des mouvements autour de l'articulation du poignet en contrepartie des avantages qu'il offre:
a. une meilleure transmission de la force entre entre l'avant-bras et la main, et
b. la prévention des traumatismes dûs au fait qu'au moment de l'impact de la main sur la cible, le dos de la main et le dos de l'avant-bras se soient retrouvés dans des plans différents.
4. Immédiatement après le bandage.
Immédiatement après le bandage, s'assurer que l'on est capable de maintenir les poings bien fermés sans difficulté. S'assurer aussi que les mains ne subissent pas une pression exagérée de la part des bandes (douleurs, picotements, changement de coloration, ...).
5. Quelques façons d'exécuter le bandage.
Il existe plusieurs façons d'exécuter un bon bandage, l'essentiel étant d'arriver à bénéficier des avantages qu'il offre ci-dessus mentionnés. Nous avons observé qu'on gaine toujours et abondamment le poignet et la surface qui recouvre les articulations des os du métacarpe avec les phalanges de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire. Nous avons aussi observé qu'on gaine parfois et légèrement le pouce et/ou les espaces interdigitaux.
5.1.
Cette façon de procéder est, à notre avis peu recommandable. En effet, le bourrelet formé sur chaque paume au niveau des articulations des os du métacarpe avec les phalanges de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire ne permet qu'une fermeture lâche du poing. Une fracture de la main n'est pas alors impossible lorsqu'on administre un coup violent. L'exécution des directs est fortement compromise, les articulations précitées se retrouvant en arrière des articulations des phalanges avec les phalangines des mêmes doigts.
5.2.
5.3.
5.4.
Il vient de nous être présenté la possibilité d'utiliser deux bandes par membre supérieur. La première bande gaine principalement mais pas exclusivement la surface qui recouvre les articulations des os du métacarpe avec les phalanges de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire. La deuxième bande gaine principalement mais pas exclusivement le poignet et les espaces interdigitaux.
5.5. Joe Gossen bande Mosley.
Cette façon de procéder facilite mieux que les autres une fermeture hermétique du poing. En effet, avant de porter les gants, les bouts de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire peuvent toucher la paume lorsque le poing est fermé.
André MUKALA NSENGU TSHIBANGU,
Prévôt Fédéral, Juge et Directeur d'Assaut.
1. La main et le poignet dans la pratique pugilistique.
La main et le poignet sont des parties du corps humain qui contiennent un nombre élevé d'os en relation avec des tendons et des ligaments. La probabilité d'un traumatisme au niveau de la main et du poignet est par conséquent très élevée surtout lorsque la main fermée en poing entre en collisions répétées avec des cibles. Nous attirons l'attention de l'internaute sur le fait que les zones autorisées comme cibles en boxe anglaise recouvrent des os sur leur plus grande surface.
S'il est possible de ne pas faire intervenir la main et/ou le poignet lors de la défense (esquives, décalages, ...), on ne peut par contre pas s'en passer lorsqu'on attaque. Un arrêt de la pratique est toujours conseillé lorsque, malades, la main et/ou le poignet du pratiquant de boxe anglaise ne sont pas complètement guéris. Il est donc du devoir du boxeur d'observer toute recommandation visant la prévention des traumatismes de ces parties du corps, entre autres par leur bandage.
2. Utilité du bandage des mains et des poignets.
Le bandage des mains et des poignets prévient des traumatismes par le gainage de ces parties du corps. Un gainage convenable nous semble permettre une meilleure frappe du point de vue impact et siccité du coup. En outre, par l'absorption de la transpiration, les bandes retardent la détérioration des gants.
3. Echauffement et bandage.
Au cas où on banderait les mains et poignets avant l'échauffement généralisé, il est préférable de se livrer au préalable à une mise en train localisée de ces parties du corps. En effet, un bon bandage limite l'amplitude des mouvements autour de l'articulation du poignet en contrepartie des avantages qu'il offre:
a. une meilleure transmission de la force entre entre l'avant-bras et la main, et
b. la prévention des traumatismes dûs au fait qu'au moment de l'impact de la main sur la cible, le dos de la main et le dos de l'avant-bras se soient retrouvés dans des plans différents.
4. Immédiatement après le bandage.
Immédiatement après le bandage, s'assurer que l'on est capable de maintenir les poings bien fermés sans difficulté. S'assurer aussi que les mains ne subissent pas une pression exagérée de la part des bandes (douleurs, picotements, changement de coloration, ...).
5. Quelques façons d'exécuter le bandage.
Il existe plusieurs façons d'exécuter un bon bandage, l'essentiel étant d'arriver à bénéficier des avantages qu'il offre ci-dessus mentionnés. Nous avons observé qu'on gaine toujours et abondamment le poignet et la surface qui recouvre les articulations des os du métacarpe avec les phalanges de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire. Nous avons aussi observé qu'on gaine parfois et légèrement le pouce et/ou les espaces interdigitaux.
Cette façon de procéder est, à notre avis peu recommandable. En effet, le bourrelet formé sur chaque paume au niveau des articulations des os du métacarpe avec les phalanges de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire ne permet qu'une fermeture lâche du poing. Une fracture de la main n'est pas alors impossible lorsqu'on administre un coup violent. L'exécution des directs est fortement compromise, les articulations précitées se retrouvant en arrière des articulations des phalanges avec les phalangines des mêmes doigts.
Il vient de nous être présenté la possibilité d'utiliser deux bandes par membre supérieur. La première bande gaine principalement mais pas exclusivement la surface qui recouvre les articulations des os du métacarpe avec les phalanges de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire. La deuxième bande gaine principalement mais pas exclusivement le poignet et les espaces interdigitaux.
Cette façon de procéder facilite mieux que les autres une fermeture hermétique du poing. En effet, avant de porter les gants, les bouts de l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire peuvent toucher la paume lorsque le poing est fermé.
André MUKALA NSENGU TSHIBANGU,
Prévôt Fédéral, Juge et Directeur d'Assaut.
8 Comments:
Bonjour M. MUKALA NSENGU TSHIBANGU,
Je vous remercie pour cet article très intéressant qui sert de référence à de nombreuses personnes désireuses de bander correctement leurs mains.
Malheureusement, aucune des vidéos de votre billet ne fonctionne, exceptée celle que vous qualifiez de mauvaise méthode. Pourriez-vous s'il vous plaît mettre à jour les vidéos afin que tout un chacun puisse bénéficier d'une illustration pratique de la technique ?
Merci beaucoup.
Cordialement.
Bien le bonjour,
bien que le texte soit très bons et que vous semblez savoir de quoi vous parlez, je suis très déçu de ne pas pouvoir voir les vidéos...
Se serait vraiment sympa de mettre à jour les liens vers les vidéos...
merci :)
Bonjour Steelangel!
Bonjour Optyler!
Le 29 mai 2007, nous avons annoncé la fin de la regularité de nos publications via notre blog. Si les conditions nous permettaient de re- «bloguer» un jour, nous ne manquerons pas de mettre à jour les clips que ceux qui les avaient mis gracieusement à notre disposition ont fini par désactivé, la plupart du temps lorsqu'ils nous ont paru le plus intéressé ceux qui visitaient notre blog.
Merci pour la visite et courage!
André MUKALA NSENGU TSHIBANGU,
Blogueur.
Bonjour,
Inutile de demander la mise à jour des liens!
Il suffit de prendre l'url de la première vidéo. Une fois dans YouTube, vous reconnaîtrez dans la partie "Vidéos similaires" la plupart des vidéos ci-dessus! ;)
et comment tu fais pour récupérer l'url de la 1ère vidéo ? ou donne le directement, ce sera plus rapide. Merci
bonjour es-que la video 5.3.
est une bonne méthode ? merci
Merci pour ces vidéos et explications qui vont avec !
La Video 5.3 est vraiment bien faite, c'est une bonne méthode pour le bandage
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